Céréales Sur Euronext, blé et maïs incertains dans un marché étroit avant Noël

Après une séance mouvementée lundi, entamée en forte baisse et finalement clôturée en hausse, le blé et le maïs évoluaient le mardi 21 décembre 2021 dans un mouchoir de poche, au gré des liquidations de position de fin d’année.

Sur la scène internationale, la Jordanie était « aux achats pour 120 000 tonnes de blé, ce qui pourrait toutefois se conclure comme à l’accoutumée par un abandon » de cet appel d’offres, indique le cabinet Agritel, précisant que l’Algérie était, quant à elle, en quête de blé dur.

La pénurie et l’envolée des cours des engrais « demeure (nt) un sujet d’actualité et, si la situation ne venait pas à s’améliorer en janvier, le marché pourrait intégrer une baisse de la production mondiale de céréales », souligne le cabinet, alors que les cours du gaz atteignent de nouveaux sommets.

Afin de juguler l’inflation, l’Inde a annoncé la suspension durant un an des transactions à terme sur les principaux produits agricoles dont le blé, le soja ainsi que ses produits dérivés et l’huile de palme brute, rapporte Inter-Courtage.

« Aucun nouveau contrat ne sera lancé jusqu’à nouvel ordre. Concernant les contrats en cours, aucun nouveau poste ne sera autorisé à être pris. Seul le rapprochement des positions sera autorisé », a déclaré le régulateur dans son arrêté. « L’Inde est le premier importateur mondial d’huiles végétales », rappelle Inter-Courtage.

Vers 16h30 sur Euronext, le prix du blé tendre gagnait 1,75 euro, à 281,50 euros la tonne, sur l’échéance de mars et un euro sur celle de mai, à 277,50 euros la tonne.

Le maïs gagnait 75 centimes d’euro, à 242,50 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et 1,25 euro, à 241,50 euros la tonne, sur celle de mars.

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